Dans le secteur de l’immobilier locatif, la gestion des loyers impayés constitue un casse-tête pour la plupart des propriétaires. En effet, pour une raison ou pour l’autre, il arrive que des locataires manquent à leurs obligations en ce qui concerne le versement des loyers. Face à cette situation, les bailleurs sont souvent confus, ne sachant pas que faire. Il existe pourtant des solutions permettant de résoudre efficacement les cas de loyers impayés. C’est ce que nous abordons dans cet article.
Établir un dialogue avec le locataire
Quoi qu’on en dise, les loyers impayés sont une réalité dans l’investissement immobilier. Lorsque la situation se présente, le propriétaire doit être en mesure d’y faire face de façon efficace afin d’éviter que les choses ne prennent une autre tournure. Pour ce faire, il convient d’agir le plus rapidement possible.
Dès le premier mois d’impayé, relancez votre locataire. L’objectif, c’est de lui rappeler ce qu’il oublie peut-être de faire, sans aller au conflit. S’il comprend et réagit promptement en payant ce qu’il vous doit, c’est bien. Dans le cas contraire, vous devez envisager d’autres démarches tout en gardant votre sang-froid. Il n’est pas avantageux pour un locataire de se mettre dans une situation aggravante en accumulant les loyers.
Cherchez donc à connaitre le nœud du problème et essayez de le résoudre à l’amiable en établissant un dialogue avec votre locataire. C’est peut-être qu’il est confronté à une difficulté financière. Dans ce cas, il peut vous demander de lui accorder un peu de temps pour se mettre à jour. Si la situation persiste malgré toutes vos démarches, vous pouvez alors envisager d’engager des procédures beaucoup plus sérieuses.
Lancez une demande d’expulsion en cas d’échec du règlement à l’amiable !
Comme vous pouvez le voir dans ce guide, les loyers impayés sont soumis à une règlementation bien claire. Lorsque le cas se présente, le propriétaire doit mener un certain nombre de démarches à savoir :
- La résolution à l’amiable ;
- La mise en œuvre de la clause résolutoire du bail de location ;
- Le commandement de payer ;
- L’assignation ;
- Etc.
Pour un mois d’impayé échu par exemple, vous avez la possibilité d’envoyer une mise en demeure en recommandé avec accusé de réception à votre locataire. À deux mois d’impayé échu, le retard est considéré comme un litige. Dès lors, la loi vous permet de mandater un huissier de justice pour délivrer un commandement de payer à votre locataire.
Au-delà de deux mois, vous pouvez lancer une procédure d’expulsion. Il s’agit d’une démarche particulièrement coûteuse tant sur le plan financier qu’en matière de temps. Elle exige la détention d’un titre exécutoire et l’intervention d’un huissier. À noter que votre droit à la propriété s’oppose au droit au logement reconnu pour tous. Il vaut mieux prendre les mesures nécessaires pour obtenir gain de cause.