De nombreuses personnes rêvent de vivre dans leur propre maison. Pour que ce rêve se réalise, il faut acheter ou construire cette dernière. Pour ceux qui disposent des moyens financiers qu’il faut, le problème ne se pose pas. Par contre, pour ceux qui ont des moyens limités, il va falloir trouver une solution. À cet effet, il existe plusieurs alternatives intéressantes. Retrouvez-les dans cet article.
Le prêt immobilier classique
Pour l’acquisition de votre maison, vous pouvez opter pour un prêt immobilier. Pour cela, il faut généralement se tourner vers les banques. À cet effet, lorsque vous sollicitez ces dernières pour un crédit, elles réclament des garanties avant de mettre l’argent à votre disposition. En dehors de l’assurance de prêt qui vous protège en cas d’accident ou de maladie, elles veulent aussi des assurances en cas de mauvais paiement ou de non-paiement. À cet effet, lorsqu’il s’agit de l’achat d’un bien immobilier fini, elles le saisissent pour le vendre. Par contre, pour une nouvelle construction, seulement le terrain peut servir de garantie à la signature du prêt. Pour pallier cela, vous retrouvez deux garanties de crédit construction. Il s’agit de l’hypothèque et de la caution. Dans les deux cas, votre dossier est étudié minutieusement. D’abord, la banque et l’éventuelle caution étudient votre profil. Il s’agit de votre historique bancaire, vos revenus, votre capacité d’emprunt, votre apport personnel, etc. S’il s’agit d’une construction, la qualité et la cohérence du projet immobilier sont aussi prises en compte. Ensuite, l’organisme prêteur procède au contrôle de la fiabilité du constructeur. À ce niveau, tous les détails comptent, que ce soit les assurances construction, la norme NF habitat, la réputation, l’ancienneté… Plus l’artisan est sérieux et reconnu, plus la recherche de financement devient facile. En parlant de facilité, pour financer votre projet au meilleur taux, il est recommandé de vous tourner vers un courtier.
Le crédit construction
Le crédit de construction est un peu plus technique que le prêt classique. Vous y retrouvez les bases d’un prêt que sont les garanties précédemment citées, les différents taux, la durée et l’amortissement. À ce niveau, les fonds sont débloqués en fonction de l’évolution des travaux. Et pour appel de fonds, le constructeur doit présenter un document qui atteste de l’avancement des travaux. Quant à vous, en tant que maître d’ouvrage, vous devez visiter le chantier et vous assurer que les travaux sont réellement engagés. Ainsi, vous pourrez donner votre accord à la banque qui versera l’argent directement au constructeur. L’échéancier se résume comme suit :
- à L’ouverture du chantier, 15 % ;
- à l’achèvement des fondations, 25 % ;
- le montage des murs, 40 % ;
- après la pose de la toiture, 60 % ;
- après la pose des fenêtres et cloisons, 75 % ;
- à la fin des travaux d’aménagement, de menuiserie et de chauffage, 95 % ;
- à la réception des travaux, 100 %.
Il faut noter que vous êtes en mesure de différer le remboursement du crédit pendant le temps des travaux. Ainsi, vous ne serez pas obligé de supporter financièrement les mensualités du prêt et votre loyer si vous êtes en location. Dans ce cas, vous avez deux solutions. L’une est de différer la totalité. Ce qui veut dire que le remboursement du capital et le paiement des intérêts sont reportés et se feront à la fin des travaux.
Toutefois, il faut souligner que dans ce cas, les intérêts s’ajouteront au capital dû et vont eux-mêmes générer d’autres intérêts. L’autre possibilité est de différer les frais intercalaires. À ce niveau, ce sont uniquement les intérêts sur les sommes déjà débloquées qui sont payées. Quant au capital, il sera remboursé plus tard.
Les prêts immobiliers aidés
Des prêts aidés peuvent s’ajouter au prêt classique, voire financer complètement la construction d’un habitat. Il en existe plusieurs :
Le Prêt à Taux Zéro (PTZ)
Il est octroyé sous conditions de ressources. Il s’agit d’un prêt sans intérêt qui est en mesure de couvrir jusqu’à 40 % des dépenses relatives à la maison. Le montant accordé dépend de plusieurs éléments. Il s’agit de la localisation du chantier, de vos ressources et de la composition de votre famille. Sa durée est de 25 ans maximum.
Le Prêt d’Accession Sociale (PAS)
Accordé sous conditions de ressources, il s’agit d’un prêt à taux plafonné. Il est capable de couvrir les frais de construction dans leur entièreté. Le montant accordé dépend aussi des mêmes éléments que ceux du PTZ et sa durée est de 35 ans maximum. Cependant, il n’est pas possible de le cumuler avec un prêt classique.
Le Prêt Épargne Logement (PEL)
Il est accordé à ceux qui ont un plan ou un compte épargne logement. Il permet de retrouver un emprunt allant jusqu’à 92 000 €, à un taux plafonné. Sa durée maximale est de 15 ans. En dehors de ceux-ci, vous retrouvez également le Prêt d’Action Logement (ex 1 % logement) et le prêt conventionné. Par ailleurs, il faut noter que certaines collectivités territoriales proposent des prêts avantageux. Il en est de même pour les caisses de retraite et mutuelles. Il serait donc judicieux de vous renseigner avant de vous décider.