Vous voulez lancer votre propre brasserie artisanale sans faire appel à des partenaires ? Vous ne pensez pas qu’il serait possible de lancer un jour une brasserie pour un montant inférieur à 6 chiffres ?
Dans ce cas, jetez un œil à cette étude de cas, qui prouve une fois pour toutes que vous n’avez pas besoin d’un énorme prêt ou d’une douzaine d’investisseurs pour lancer une brasserie indépendante. En fait, Sylvain a pu lancer sa propre brasserie pour un peu plus de 40 000 € grâce à sa capacité à identifier les principaux moyens d’économiser de l’argent sur l’équipement et à sa mentalité de bricoleur qui lui a permis d’éviter d’embaucher un entrepreneur coûteux pour certains travaux.
Les premiers jours
Comme les fondateurs de tant d’autres micro-brasseries, Sylvain a été initié au brassage il y a environ 10 ans par le biais du brassage à domicile avec un kit Mr. Beer. Le kit laisse beaucoup à désirer du point de vue de la créativité et a un goût épouvantable, mais c’est un moyen simple pour les débutants de brasser leur première fournée de bière (découvrez le top 10 marque de biere dans lesquelles investir) maison.
Bien que le kit Mr. Beer avait ses limites, Sylvain est rapidement retourné à la boutique de brassage maison où il a été acheté pour poser des questions sur les façons dont il pourrait avoir plus de contrôle sur les recettes et l’équipement nécessaire pour les exécuter. À partir de ce moment-là, Sylvain était accroché.
Il est rentré chez lui ce jour-là avec une rôtissoire et des marmites provenant du magasin local de brassage à domicile et a commencé à élaborer ce qui serait sa première recette. À l’aide d’un programme informatique de 26 € appelé BeerSmith, un outil qui vous aide à élaborer les bons pourcentages d’ingrédients pour fabriquer de la bière, Sylvain a commencé à expérimenter et à apprendre ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas en termes de brassage.
Sylvain a testé des recettes pour une grande variété de styles de bière, y compris des rouges, des American Pale Ale, des Porters, des IPA et a continué à les affiner pendant des années en tant que brasseur amateur passionné. Au fur et à mesure que Sylvain devenait plus sérieux et travaillait à affiner les recettes, la plupart des bières étaient données aux amis et aux membres de la famille qui étaient impatients de goûter au dernier style.
Éventuellement, les gens ont commencé à faire des compliments sur la qualité de la bière. Il est arrivé au point où il y avait une liste d’attente de personnes qui voulaient recevoir et essayer les futurs lots qui étaient brassés. C’est à ce moment que Sylvain a reconnu qu’il était sur quelque chose qui pouvait être plus grand qu’un hobby à temps partiel.
Ma femme en avait assez que je donne de la bière tout le temps. Alors on en a parlé, on a regardé nos finances et on a fait le grand saut. – Sam Coor
Défis : Démarrage et carrefour personnel
Lorsque les entrepreneurs se lancent dans la création d’une nouvelle entreprise, l’un des premiers défis rencontrés est de réunir suffisamment d’argent pour qu’elle puisse démarrer. L’expérience de Sylvain n’a pas été différente. Lorsqu’il a commencé à chercher un prêt aux petites entreprises pour son concept, il a fait face à de nombreux refus.
Il a commencé la recherche de capital en s’adressant aux suspects habituels en prenant rendez-vous avec les banques locales. Il avait déjà préparé un plan d’affaires pour sa brasserie artisanale, mais les banques et les coopératives de crédit qu’il a approchées, à l’exception peut-être de coopanet banque en ligne, par exemple, lui ont rapidement refusé un prêt commercial.
Alors que Sylvain était en train de trouver comment réunir l’argent nécessaire pour démarrer son entreprise, une tragédie familiale a frappé. Le père de Sylvain a été diagnostiqué avec un cancer et est décédé dans l’année qui a suivi. De manière compréhensible, cet événement de vie dévastateur a reporté l’avancement de la brasserie artisanale et a conduit Sylvain à faire le point sur sa propre voie.
À l’époque, il n’était pas satisfait de son travail de jour. C’est arrivé à un point où il est devenu émotionnellement épuisant de savoir qu’il pourrait poursuivre sa véritable vocation de diriger une brasserie, au lieu de travailler dans un endroit qu’il n’aimait pas. Il était à la croisée des chemins quant à la voie qu’il devait suivre. Finalement, Sylvain s’est dit qu’il était temps de trouver réellement comment faire fonctionner l’entreprise ou de passer à autre chose :
Nous devons soit faire cela, soit l’abandonner. La vie est trop courte pour être malheureux au travail tout le temps. Donc, soit nous allons travailler sur cette question et le faire, soit je devrais tout simplement arrêter tous ensemble parce que c’est émotionnellement épuisant maintenant d’aller brasser et de penser que j’aurais pu être là [posséder une brasserie]. -Sylvain sur le fait d’être à la croisée des chemins pour savoir s’il faut ou non aller de l’avant avec son entreprise.